N°182 - C'est si beau un homme qui bosse
C’est si beau un homme qui bosse !
En fin d’après midi, coup de sonnette chez moi. J’ouvre la porte et aperçois un jeune homme qui m’informe que mes portes fenêtres seront changées dès demain matin à 8 h ! Wahhhhhh J’en suis restée toute chose. Vu la température dehors, j’avoue avoir tiqué d’appréhension. C’est qu’elles sont loin d’être petites mes portes fenêtres et au 18 è étage et je peux vous assurer que ça souffle drôlement, en ce moment. Devant son regard inquiet, je calme les reproches que je m’apprêtais à lui faire et lui souris, lui faisant répéter l’heure de son arrivé :
- Vous avez bien dit 8h ?
- Oui, M’dame !
- Bon, vous arriverez juste pour le café ! Adieu ma grasse matinée !
J’ai fermé la porte, l’esprit en déroute. Comme peut-on ce genre de travaux en plein mois de décembre ? Et demain, la météo qui nous annonce juste 2 tout petits degrés ! Rien qu’à l’idée du froid qui va régner chez moi, j’en frissonne d’avance !
Huit heures piles, j’entends la sonnette carillonner ! Ils arrivent tous les deux, l’air frigorifiés. Ils parlent assez peu le français et acceptent d’un air reconnaissant la tasse de café que je leur propose. Poliment, ils l’avalent puis me remercient. Evènement plutôt rare à notre époque !
Deux heures plus tard, je suis médusée. Ils sont vraiment organisés et travaillent proprement. Sur la moquette ils ont installé un genre de draps imperméabilisés. Devant ma porte, se trouve déjà tout leur matériel pour bosser. J’avoue avoir été inquiète en les voyant peiner pour retrouver les huisseries. Décidément, ces garçons n’ont pas choisi un métier facile.
Ils poussent, tapent, scient…Je n’aurais jamais cru que mes anciennes portes fenêtres soient si solides ! Le haut parait poser plus de difficultés. Les voila montés sur un escabeau un dans le salon, et l’autre sur le balcon et les voila qui agitent leurs petits culs en me déconcentrant de mon article ! Joli petit cul ma foi. La fesse bombée et haute, pas un gramme de mauvaise graisse, cela doit être un spectacle encore plus agréable en plein été, ai-je pensé, retenant un sourire coquin venu fleurir sur mes lèvres. Vite, baissons la tête et essayons de travailler.
Ouf ! Ceux-ci ne se doutent de rien. Mon esprit es en train de prendre une drôle de direction. Ils sont l’air gelés. Vite, un nouveau café. Je patiente quelques secondes, les yeux levés sur leurs fesses, à hauteur de mon visage…Je contiens à grand peine l’envie de lui planter un léger coup de dents…rires
Le plus grand redescend, se baisse, dévoilant le début d’un boxer noir…Wahhhhhhh ! Mon cerveau se bloque soudain ! Je ne peux plus dire un mot. Me voici en transe … ; L’homme a-t-il deviné quelque chose ? Quand il se redresse, je croise son regard amusé…Je déglutis avec peine…Je m’esquive sur ces paroles :
- Je vais dans le bureau. Si vous avez besoin de quelque chose, appelez moi ….
Je regarde mes papiers sans les voir…Sous mes yeux éblouis, je vois encore son petit cul qui danse….
Et j'ai de la chance, ils reviennent lundi...Il reste 3 fenetres à poser ....rires
14/12/07
Marie